Merci Rozsa

Papa est mort le 25 Janvier .Fergie le 27 Février. Deux pertes deux chagrins . Un deuil dans la douceur ,un autre dans la violence .Quand je pense à mon père mon coeur se gonfle d'amour ,quand je pense à mon chien mon coeur crève du manque d'amour. Il y a des vides qui te rendent plus fort d'autres qui t' anéantissement. J'essaie d'être forte en hommage à la vie de mon papa , à ce qu' 'il fut ,aux valeurs qu'il m'a données .Il est libéré de sa prison mutique ,échappé de la déchéance future .Sa délivrance me console. Je dois vivre pour lui survivre ...un enfant doit faire ça ...ne pas faire pleurer ses parents.

Pour ma petite chienne , le choc est si brutal ,la colère si intense ,mélangée à un sentiment d'arrachement injuste que l'esprit ne contrôle rien , le corps crie sa douleur .État de choc ,disent les médecins .Pour la première fois de ma vie ,le mien m ' a prescrit des antidépresseurs quelques jours .

Les jours passent ...la blessure est toujours là ,mais j'accepte la fatalité . La vie m'apporte des grandes joies et des grandes peines . Comme pour tout le monde ...Je surmonte déjà tant de choses ...mon état pulmonaire s'est encore dégradé après 2 bronchites consécutives .

Je remercie Rozsa de m' avoir rappelé le pouvoir des mots pour se faire du bien ...je ne sais pas encore si je reprends durablement mes blablas ...Est -ce que partager sa peine par écrit la soulage un peu?

Amies , si vous avez pris le temps de me lire ...prenez soin de vous et des autres .

Comments

[Edith7714]

Désolée de ces bad news, ma très chère Edith, que te dire sinon te souhaiter encore et encore du courage pour surmonter tout cela.

Ecrire, ça fait du bien, ça permet de mettre dez mots qur sa souffrance, ça permet de prendre du recul...Moi, ça m'a aidée réellement... Ecris écris ma belle, sors tout ça, tes maux ne disparaîtront pas, hélas, mais tu verras, ça aide. Et donne moi de tes nouvelles. Moi je vais bien. A peu près.

Gros gros bisous, quel bonheur de te (re)lire....

L'autre Edith

[lizathenes]

Je suis désolée devant ces deux tristes nouvelles. Je sais que tu es une femme forte car tu luttes depuis longtemps contre la maladie mais que te dire, pour adoucir ta peine ? Pour ton papa je lis au travers de ton message que tu es extrêmement lucide. Il va te manquer, mais en même temps comment vivre la déchéance programmée de quelqu'un qu'on aime? J'ai connu cette situation, l'an passé, cette douleur de voir l'autre descendre d'un cran tous les jours et à un moment on se prend à penser qu'il va falloir que ça s'arrête. Et puis au lieu de culpabiliser mieux vaut affronter la réalité et se dire que l'on ne peut pas souhaiter à l'autre ce que l'on ne voudrait vivre soi-même. Pour ta petite Fergie, je devine le vide d'avoir perdu ta petite compagne de tous les jours mais elle a eu une bonne vie près de toi et ça c'est important. Comme toujours, pour taire les chagrins il faut du tempset pour le vaincre il faut que tu t'occupes de toi que tu traques le moindre minute d'apaisement pour tenir jusqu'au jour oû tu auras anasthésié le chagrin. Je t'embrasse.

[Rozsa]

Quel bonheur et quelle satisfaction ce sera si tu reprends durablement l'écriture (blog ou simplement un gros cahier à spirales secret)! Comme tu as du talent pour les mots, ils te rendront le plaisir démultiplié! Je souhaite qu'ils t'apportent l'allègement de tes peines! Amitiés. R.

[ÔvÔ lili ÔvÔ]

Tu as bien fait de partager ta peine par écrit. Je te présente mes sincères condoléances

Douces pensées Edith

gros bisous

[Quichottine]

Que dire après une telle lecture... il est d'usage d'apporter des condoléances, des pensées, pour accompagner la douleur de celui qui a perdu un être cher... mais deux ?

Je me faisais beaucoup de soucis pour toi... en un sens, j'ai été très heureuse de recevoir ton avis de parution. Moins de lire ces nouvelles...



Rassurée, parce que tu es là... moins parce que ta santé s'est détériorée, que tu dois faire face à ces chagrins alors que tu devrais pouvoir mettre toute ton énergie à remonter la pente, à lutter contre ta maladie.



Pensées pour toi, Edith.

La peine partagée ne s'efface pas, mais les mots échangées peuvent aider à la supporter.



Je t'embrasse fort.